En avril, nous recevons Goulven Laruelle et Alizée Roobaert chercheurs au département Biogéochimie et Modélisation du Système Terre (BGEOSYS) de l’ULB.
« Ils disent tout et son contraire ! »
En tant que scientifiques, on se heurte souvent à cette perception.
La communication scientifique est un art délicat qui pose autant de défis aux scientifiques qu’au grand public. Il est souvent difficile pour les chercheurs de communiquer leur travail, sa pertinence, sa complexité et ses nuances sans compromettre une partie de leur message. A l’inverse, il est également difficile pour la majorité des citoyens de se faire une idée précise de l’état des connaissances scientifiques.
Cette présentation propose de s’appuyer sur un exemple concret tiré des sciences de la Terre et en lien avec le changement climatique pour illustrer comment se construit généralement la connaissance scientifique dans un domaine.
Le rôle de l’océan global dans la régulation du climat est connu depuis la fin du 20ème siècle, de par son importance dans le cycle global du carbone. En effet, l’océan absorbe environ ¼ des émissions annuelles de CO2 dans l’atmosphère associées aux activités humaines, limitant ainsi l’intensification de l’effet de serre et donc du réchauffement climatique. Le rôle de l’océan côtier en revanche, bien qu’il représente 30 millions de km2, a été compris plus tardivement et a été l’objet d’intenses recherches depuis le début des années 2000.
Cette présentation expliquera comment les chercheurs du domaine ont progressivement identifié et quantifié les différences entre les mers côtières et le reste de l’océan en termes de contribution au cycle global du carbone. Elle s’intéressera aussi à la façon dont certaines des hypothèses posées il y a 20 ans ont été progressivement révisées et comment cela d’inscrit dans un processus normal de la recherche.
La fin de la présentation proposera plusieurs pistes de réflexion pour faciliter la compréhension des travaux de recherche pour toute personne souhaitant s’informer sur un domaine avec lequel elle n’est pas familière.
Rdv samedi 29 avril à 20h au Garcia Lorca, Bruxelles
Cette présentation propose de s’appuyer sur un exemple concret tiré des sciences de la Terre et en lien avec le changement climatique pour illustrer comment se construit généralement la connaissance scientifique dans un domaine.
Le rôle de l’océan global dans la régulation du climat est connu depuis la fin du 20ème siècle, de par son importance dans le cycle global du carbone. En effet, l’océan absorbe environ ¼ des émissions annuelles de CO2 dans l’atmosphère associées aux activités humaines, limitant ainsi l’intensification de l’effet de serre et donc du réchauffement climatique. Le rôle de l’océan côtier en revanche, bien qu’il représente 30 millions de km2, a été compris plus tardivement et a été l’objet d’intenses recherches depuis le début des années 2000.
Cette présentation expliquera comment les chercheurs du domaine ont progressivement identifié et quantifié les différences entre les mers côtières et le reste de l’océan en termes de contribution au cycle global du carbone. Elle s’intéressera aussi à la façon dont certaines des hypothèses posées il y a 20 ans ont été progressivement révisées et comment cela d’inscrit dans un processus normal de la recherche.
La fin de la présentation proposera plusieurs pistes de réflexion pour faciliter la compréhension des travaux de recherche pour toute personne souhaitant s’informer sur un domaine avec lequel elle n’est pas familière.
Rdv samedi 29 avril à 20h au Garcia Lorca, Bruxelles